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Tout ce que vous devez savoir sur le syndrome des ovaires polykystiques

Pour quelque chose qui touche une femme sur sept, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est rarement évoqué. C'est pourquoi il n'est pas surprenant que de nombreuses personnes ne soit pas diagnostiquées.
Même si vous vous considérez comme une personne en bonne santé, il est important de bien connaître votre corps. Pour vous aider à mieux comprendre le SOPK, ses symptômes, ses causes et les différentes façons d'en gérer les effets, nous avons fait appel à l'expertise du Dr Andrew Thompson pour élaborer un guide clair et précis sur le SOPK.

Qu'est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

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Le syndrome des ovaires polykystiques, aussi appelé syndrome de Stein-Leventhal, est une affection hormonale qui touche les personnes ayant des ovaires pendant leurs années de procréation.
Dans le cas du SOPK, de petits sacs remplis de liquide se développent à l'intérieur des ovaires, qui sont en fait des follicules. Il affecte finalement les organes reproducteurs qui produisent l'œstrogène et la progestérone, hormones qui régulent le cycle menstruel. Bien que les personnes atteintes de SOPK puissent concevoir des enfants, elles risquent de connaître des difficultés de fertilité.
Le mot "polykystique" fait référence à la présence de kystes multiples. Si les personnes atteintes du SOPK peuvent mener une vie saine et régulière, le diagnostic est essentiel pour gérer les risques à venir.
Comme le dit le Dr Andrew Thompson, "bien qu'il soit fréquent, le SOPK n'est généralement pas diagnostiqué, et si les femmes atteintes du SOPK n'ont pas nécessairement un taux de mortalité plus élevé, elles courent un risque accru de développer des pathologies plus graves plus tard dans la vie, comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et le cancer de l'endomètre".

Quels sont les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils sont, bien entendu, liés à vos hormones.
Les symptômes les plus courants sont les suivants : règles irrégulières, prise ou fluctuation anormale de poids, saignements abondants, hirsutisme (pilosité excessive, généralement sur le visage mais aussi sur la poitrine, les fesses et le dos), ou perte de cheveux, pigmentation et maux de tête. 
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Le problème avec ces symptômes, c'est qu'ils peuvent souvent être confondus avec ceux d'autres maladies, ou être considérés comme n'étant rien ou simplement une phase. C'est pourquoi le Dr Thompson insiste sur la nécessité de rester à l'écoute de tout changement. "J'invite instamment les femmes qui présentent au moins deux des symptômes courants du SOPK, tels que des règles irrégulières, une perte de cheveux ou une pilosité excessive, une prise de poids ou de l'acné, à demander un test de dépistage de cette affection", dit-il.
Le déséquilibre hormonal peut non seulement avoir un impact sur la fertilité, mais aussi entraîner un syndrome métabolique (entraînant des fluctuations de poids), de l'apnée du sommeil, un cancer de l'endomètre et une dépression. Il est donc essentiel de rester attenti·f·ve aux symptômes.

Quelles sont les causes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Bien qu'il n'y ait pas de réponse universelle quant aux causes, les gènes, la résistance à l'insuline et l'inflammation sont tous liés à la production excessive d'androgènes qui déclenche le SOPK.
Comme le dit le Dr Thompson, "le SOPK peut se produire lorsque les femmes produisent des niveaux plus élevés d'hormones masculines dans leurs ovaires. Cela peut avoir un impact sur leur cycle menstruel et leur fertilité, et entraîner une hypertrophie des ovaires et des kystes sur les ovaires. Si la plupart des femmes sont diagnostiquées entre 20 et 30 ans, ou lorsqu'elles constatent qu'elles ont des difficultés à tomber enceintes, le SOPK peut se développer à tout âge après la puberté".
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Pour obtenir un diagnostic, vous pouvez toujours vous rendre chez votre médecin généraliste ou gynécologue, qui pourra vous adresser à un·e spécialiste.

Comment traite-t-on le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Le traitement du SOPK peut inclure une contraception pour réguler les règles, mais il consiste surtout à modifier le mode de vie pour gérer les symptômes. Le Dr Thompson insiste sur l'importance de prendre des rendez-vous fréquents avec son médecin.
"Pour celles qui vivent déjà avec le SOPK, il est important de faire des contrôles de santé réguliers avec un médecin. En raison d'un risque accru de développer des problèmes de santé graves, et pour gérer la maladie plus efficacement, les femmes devraient se soumettre à des tests de cholestérol et de diabète chaque année, ainsi qu'à un contrôle de la pression artérielle".
Bien qu'il ne s'agisse pas d'un remède infaillible, le Dr Thompson décrit ci-dessous les changements qui peuvent aider à réduire les symptômes.

1. Appliquez un plan de suivi avec votre médecin

Selon le Dr Thompson, la première étape importante après un diagnostic de SOPK est une visite chez le médecin pour mettre en place un plan de suivi. "Cela peut inclure des thérapies médicales pour gérer certains symptômes, comme la pilule contraceptive pour combattre les problèmes de menstruation, d'acné et d'excès de pilosité".
"Le SOPK peut également avoir un impact sur le mental autant que sur le physique, et parfois des antidépresseurs, des thérapies ou des médicaments contre l'anxiété peuvent également être prescrits".
Et vous pouvez toujours obtenir un deuxième avis lorsqu'il s'agit de gérer les divers symptômes, encourage Thompson. "Il est également important de rechercher un soutien supplémentaire auprès d'un éventail de professionnels de la santé, qui sont peut-être mieux équipés pour gérer certains symptômes. Il peut s'agir d'un dermatologue pour combattre l'acné ou l'excès de pilosité, d'un spécialiste de la fertilité ou d'un gynécologue, d'un psychologue pour un soutien en matière de santé mentale, d'un spécialiste de l'exercice physique ou d'un endocrinologue".
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2. Instaurez un mode de vie sain

Il est important de maintenir une alimentation saine, notamment parce que le SOPK augmente le risque de développer un diabète de type 2 et une maladie cardiaque. Selon le Dr Thompson, "le maintien d'une alimentation équilibrée et riche en nutriments peut contribuer à réduire la gravité des symptômes. Il est important d'être particulièrement attenti·ve·f au taux de cholestérol et de réduire les aliments transformés, la consommation d'alcool et d'éviter de fumer, tout en augmentant la consommation d'aliments riches en fer et en protéines". Selon le Dr Thompson, une routine de sommeil constante est également nécessaire. Les personnes qui ont du mal à maintenir une alimentation saine ou à bien dormir peuvent demander conseil à un·e spécialiste du sommeil ou à un·e diététicien·ne pour obtenir un soutien supplémentaire.

3. Envisagez les thérapies naturelles

Il existe quelques remèdes naturels qui peuvent avoir un impact non seulement sur la gestion des symptômes mais aussi sur le bien-être général. Les médicaments à base de plantes, les thés et les suppléments peuvent réduire les symptômes et remédier aux carences en vitamines. "La vitamine D, le calcium, les suppléments d'oméga-3 et le magnésium peuvent être utiles. De faibles niveaux de magnésium peuvent être liés au diabète, ainsi que le chrome, un minéral qui régule les niveaux d'insuline et de sucre dans le corps."
Cependant, le Dr Thompson prévient que les thérapies naturelles ne fonctionnent pas pour tout le monde et conseille aux personnes souffrant de SOPK de consulter d'abord un médecin. "Tout comme il est important de consulter avant de commencer un traitement médical, il en va de même pour les thérapies naturelles. Il est important d'être conscient des effets secondaires possibles et de s'assurer que les remèdes naturels sont utilisés en toute sécurité afin d'éviter d'exacerber les symptômes ou de compromettre la santé d'une personne".
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4. Maintenez une activité sportive régulière

Selon le Dr Thompson, il est important de maintenir un programme d'exercice physique régulier, même pour les personnes qui ne présentent pas de prise de poids comme symptôme du SOPK. "Une activité physique régulière peut grandement améliorer notre santé physique et mentale. Qu'il s'agisse de perdre du poids ou de maintenir un poids constant, l'exercice peut aider à réguler les cycles menstruels et même à réduire le risque de diabète et de maladie cardiaque associé au SOPK", explique-t-il.

5. Gardez le stress et l'anxiété à distance

Le Dr Thompson affirme qu'il est important que les femmes combattent le stress et l'anxiété pour conserver une bonne santé mentale et prévient que, comme pour de nombreuses maladies chroniques, le stress et l'anxiété peuvent exacerber les symptômes et les rendre plus difficiles à gérer.
"Si le maintien d'une alimentation saine et d'une routine sportive peut améliorer le bien-être émotionnel d'une personne, les femmes peuvent également introduire des activités relaxantes dans leur routine, comme la pleine conscience et la méditation. Les exercices de respiration peuvent également aider à tenir à distance les symptômes de l'anxiété, comme les crises de panique. Il est également important de réduire la consommation de caféine, car elle peut accroître l'anxiété et perturber les habitudes de sommeil". Le Dr Thompson conseille aux femmes de consulter leur médecin ou un·e psychologue, qui pourra leur proposer des thérapies par la parole ainsi que des stratégies pour mieux gérer le stress et l'anxiété.
Pour plus d'informations sur le syndrome des ovaires polykystiques, parlez-en à votre médecin.

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