Ceux et celles d'entre vous qui se sont récemment fait percer le nez le savent. Même si avoir un bijou sur le nez (au septum ou sur la narine) apporte une lumière et un style unique à chaque visage, l'entretien des piercings de nez peut s'avérer être des plus fastidieux.
Un an et quatre mois après m'être fait percer le nez, je peux finalement dire qu'il est ENFIN complètement cicatrisé. Et par "cicatrisé", je veux dire que cela ressemble à mes piercings d'oreille ; je peux le toucher sans qu'il coule, saigne ou soit douloureux.
Dans les mois qui suivent un piercing au nez, il est possible que vous ayez la redoutable " boule de chair " ou “ boule d’infection”. Il s'agit d'une chose très attrayante, grumeleuse et rouge qui pousse sur le côté de votre piercing nasal et qui empêche votre piercing d'être aussi bien et aussi canon que vous le souhaitez.
PublicitéPUBLICITÉ
Nous allons ici essayer de répondre à quelques questions sur cette boule d’infection pour vous préparer au mieux à cette éventualité et vous aider à surmonter cette charmante étape.
Est-ce que les boules d’infection d’un piercing au nez sont normales ?
Oui, elles le sont. Selon Authority Tattoo, elles sont même "très courantes".
Les boules d’infection d’un piercing au nez sont-elles permanentes ?
Généralement non, Dieu merci. Il peut y avoir plusieurs raisons différentes et plusieurs manifestations différentes de cette boule de chair, mais heureusement, elles ne devraient pas durer. Les différents types de gonflement sont les suivants...
Chéloïde
Une chéloïde est une forme de cicatrice. Selon le NHS, c'est lorsque le collagène "se rassemble autour de la peau endommagée et s'accumule pour aider la plaie à se refermer". Elle peut être luisante, glabre, bosselée, dure et caoutchouteuse. Sympa.
Les chéloïdes sont plus fréquentes chez les personnes ayant la peau foncée, mais heureusement, elles ont tendance à s'estomper et à se réduire avec le temps. Dans des conditions extrêmes (et cela ne devrait normalement pas s'appliquer à une chéloïde pour piercing au nez), les médecins peuvent les geler avec de l'azote liquide ou aider à les aplatir avec des injections de corticostéroïdes.
Certaines personnes recommandent l'huile d'arbre à thé. Mon perceur, quant à lui, était assez catégorique sur le fait qu'il ne faut pas utiliser ce genre de produit ou être trop attentif sur la guérison du piercing en général, car cela peut juste causer plus de dégâts.
PublicitéPUBLICITÉ
Granulome
Cela résulte d'une surcroissance de vaisseaux sanguins (due au traumatisme du piercing ou à un choc) qui produit une "petite lésion violacée rougeâtre ou noire brunâtre qui saigne facilement". Charmant. En fait, un site le décrit même comme ressemblant à un "hamburger cru". Bon appétit.
Le traitement est le même qu'avec les chéloïdes, essentiellement ; il faut le laisser seul et croiser les doigts pour qu'il disparaisse de lui-même. Certaines personnes recommandent des compresses froides à eau salée, des sachets de camomille, de l'huile d'arbre à thé, etc. mais en réalité, ne pas le tripoter devrait suffire.
Pustule
Ce genre de boule est littéralement une infection. C'est la version bouton du piercing au nez et elle est probablement un peu douloureuse.
Puis-je percer ma boule d’infection sur le nez ?
NON. Avec les chéloïdes et les granulomes, il n'y a rien à faire sortir de votre boule de chair. Et en ce qui concerne les pustules, ce n'est pas parce que vous pensez maîtriser l'art d'éclater les boutons sur votre visage que vous devez éclater les pustules de vos piercings. L'infection peut devenir beaucoup plus grave, ce qui pourrait, à long terme, constituer un danger pour votre santé et l'aggraver. Consultez votre perceur pour vous aider. J’insiste. Si vous êtes tenté·e, résistez et regardez plutôt les vidéos du Dr Pimple Popper.
Au secours ! Je n'arrive pas à me débarrasser de ma boule d’infection du piercing au nez !
Soyons clairs : le conseil numéro un que nous vous donnons est de laisser la boule de chair tranquille et de ne pas trop y toucher (je sais que c'est dur, VRAIMENT DUR). Si vous sentez que vous devez faire quelque chose, essayez les compresses chaudes d'eau salée ou les sachets de camomille, mais en réalité, il s'agit surtout d'avoir de la patience. Vous avez subi un traumatisme et votre peau va mettre du temps à cicatriser. Si vous êtes vraiment inquiet·e, ou si vous souffrez beaucoup, allez voir votre perceur qui saura, à 1000 %, quoi faire exactement.