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Comment rendre sa routine cheveux « eco-friendly » en 7 étapes

Lorsqu’il s’agit de rituels beauté respectueux de l’environnement, les soins des cheveux sont les derniers de la classe. Les recherches suggèrent qu’ils génèrent l’empreinte carbone la plus importante en comparaison à d’autres rituels beauté quotidiens comme le soin de la peau et le maquillage. Leur impact environnemental serait trois fois plus important. Tout d’abord, le processus de lavage implique une consommation considérable en eau et en énergie. Selon les calculs effectués par Eco Hair & Beauty, se laver les cheveux quotidiennement consomme environ 14 222 litres d’eau et 1,252 kWh d’énergie chaque année. Cela correspond à une empreinte carbone de 500 kg. Et c’est sans compter l’énergie consommée par le sèche-cheveux ou autres outils de coiffage comme les fers à lisser ou à boucler.
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Photo: Courtesy of Elizabeth Bennett
Vos produits cheveux peuvent également nuire à l’environnement. « Les produits utilisés au quotidien peuvent contenir du plastique, du pétrole ou autres ingrédients à base de dérivés de pétrole brut qui proviennent souvent de méthodes utilisant une empreinte carbone élevée, » explique Olivia Crighton, créatrice du salon de coiffure durable Glasshouse. C’est un fait que corrobore Anita Rice, la co-créatrice des salons durables Ralph& Rice et Buller & Rice. « Ces produits se retrouvent également dans nos cours d'eau et sont potentiellement dangereux pour la vie marine. Certains produits contiennent de l’huile de palme, source de déforestation, de la mise en danger et de l’extinction de nombreuses espèces animales.
Ces dernières années, le problème plastique mondial a pris une ampleur considérable et ne peut plus être ignoré. L’industrie de la beauté est l’une des grandes responsables de ce problème, avec, comme le rapporte Zero Waste Week, une production de plus de 120 milliards d’emballages chaque année, dont la plupart ne sont pas recyclables. De plus, les emballages qui sont recyclables ne sont souvent pas placés dans les bonnes poubelles. Les statistiques fournies par la campagne Recycle Now soulignent que 90 % des déchets de la cuisine sont recyclés contre seulement 50 % des déchets de la salle de bain.
Les emballages de produits capillaires sont parmi les plus difficiles à recycler efficacement. « Les designs complexes sont souvent composés de différents types de plastiques, ce qui les rend plus difficile à recycler », explique Crighton. Au-delà de la création de déchet, les aérosols, largement utilisés pour le coiffage, posent un problème supplémentaire. « Bien que les produits chimiques nuisant à la couche d'ozone soient en phase de remplacement, les aérosols contiennent encore des hydrocarbures et des gaz comprimés qui contribuent au réchauffement climatique », explique Rice. Dans un salon de coiffure, ces problèmes sont amplifiés, ceux-ci consommant une large quantité d’eau chaude et d’énergie dans les processus de lavage et de coiffage. D’autres facteurs (souvent oubliés) comme l’utilisation de machine à laver pour le lavage des serviettes et de plastique à usage unique pour l’application de mèches, contribuent encore un peu plus à leur impact.
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Mais tout n’est pas perdu. Il existe des mesures simples à adopter afin de limiter l’impact de votre routine capillaire. Après avoir consulté différents experts de la question, j’ai décidé d’en essayer sept. Voici ce qui s’est passé.

Passez à des produits durables

Changer de produit est un pas dans la bonne direction et il existe heureusement un nombre grandissant de marques écologiques. Des marques comme Davines, Maria Nila, Briogeo, Rahua and Biolage RAW opèrent de manière plus ou moins durable. Bien que ces marques évitent l’usage des plastiques à usage unique, acheter des contenants de grande taille ou des systèmes rechargeables peut vous aider à réduire davantage votre production de déchets.

Oubliez l’après-shampoing

Réduire le temps passé dans la salle de bain est un bon moyen de diminuer sa consommation en eau chaude et en électricité. Zapper l’étape après shampoing permet de les réduire de moitié. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire pour certains types de cheveux, mais mes cheveux courts ne s’emmêlent que rarement. En revanche, à cause de ma relation avec la décoloration, mes cheveux ont tendance à être secs et cassants. J’ai donc opté pour un shampoing nourrissant pour cheveux colorés et un sérum après shampoing sans rinçage de la marque Davines. Le shampooing s’utilise normalement sous la douche, et il suffit d’appliquer une noisette de sérum sur les pointes sur des cheveux mouillés. Une fois secs, les cheveux sont doux comme de la soie– plus qu’avec mes shampoings et soins habituels.
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Prenez une douche (plus) froide

D’accord, une douche complètement froide n’est pas forcément la meilleure idée en hiver, mais finir sa douche sur un jet d’eau froide peut vous permettre de réduire votre consommation en électricité. Prendre son courage à deux mains et tourner le robinet vers l'eau froide sont une sorte de bataille mentale, mais une fois que vous y parvenez, c’est certainement énergisant, bien que très désagréable. Les fans de la douche froide sont convaincus de ses bénéfices pour le bien-être et supposément pour les cheveux. Je ne suis pas encore convertie et je n’ai pas remarqué de différence majeure dans mes cheveux.

Investissez dans des outils doux pour la planète

Malheureusement la majorité des brosses et peignes sont fabriqués à partir de plastiques à usage unique. Bien qu’il n’y ait aucun intérêt à remplacer un produit en parfait état, si vous avez besoin de le remplacer, il peut être intéressant d’investir dans quelque chose de recyclable. J’ai testé la brosse à coussinet en bois de la nouvelle gamme écologique de Glasshouse (26,88 €). Ces brosses sont fabriquées à partir de matériaux naturels et de bois certifié FSC, dans une usine qui utilise les copeaux de bois pour se chauffer, rien n’est donc gaspillé. Cela fonctionne parfaitement pour démêler les cheveux mouillés et dompter les frisottis sur des cheveux secs. Je suis conquise.

Essayer un brushing express

Tous les experts à qui j’ai parlé recommandent de renoncer au sèche-cheveux et d’embrasser sa texture naturelle. J’ai de la chance que mes cheveux courts ne requièrent pas un grand temps de coiffage et sèchent rapidement, mais en plein hiver, il n’est pas idéal de sortir les cheveux mouillés. Afin d’accélérer le processus et de réduire le temps de séchage au sèche-cheveux, j'ai testé un spray accélérateur de séchage. Cela soulève un dilemme écologique, car les sprays sont souvent sous forme d’aérosols. J’ai choisi le spray thermo protecteur accélérateur de séchage– Quick Dry Heat Spray, 24 €. Il s’agit d’une marque verte qui propose des emballages écologiques et fabriqués dans une usine durable. Ce n’est basé sur aucune étude scientifique, mais j’ai vraiment l’impression que mes cheveux sèchent plus vite. Presque un tiers du temps de séchage habituel. Je suis impressionnée.
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Espacez les shampoings

La façon la plus simple de minimiser votre impact environnemental reste de laver vos cheveux moins souvent. Bien que je n’aie jamais lavé mes cheveux tous les jours (je n’ai jamais eu le courage), les cheveux courts peuvent régresser plus rapidement et je les lave généralement deux fois par semaine, ce qui équivaut à trois jours sans shampoing (Les personnes portées sur l’hygiènes seront ravies d’apprendre que je me douche entre-temps). Pour combattre l’aspect gras du troisième jour, j’ai pris la solution de facilité : le shampoing sec. Cependant, afin de rester dans les lignes d’une routine écologique, j’ai utilisé une solution sans aérosol. Par chance, la marque brésilienne 100 % bio et durable, Rahua ne m’a pas laissé sur ma faim avec son Shampoing sec volumateur, 38 €. Le produit est livré avec un distributeur recyclable eco-squeeze que vous secouez et pressez pour appliquer la poudre fine sur vos cheveux. L’application n’est pas des plus simples et il faut prendre le coup de main, mais une fois les cheveux brossés et secoués, cela fonctionne à merveille. Le shampoing sent très bon et disparaît facilement laissant les cheveux doux et les racines décollées sans aucun résidu gris. J’ajoute un bandeau et voilà ! Le seul point négatif est le prix, dix fois le prix d’un shampoing sec standard. Si c’est légèrement au-dessus de votre budget, optez pour le shampoing sec au lait d’avoine Klorane, 10,95 €
Photo : Elizabeth Bennett

Prenez rendez-vous pour une coupe écolo

Des cheveux plus courts signifient moins d’entretien et un impact plus bas, j’ai donc pris rendez-vous chez le coiffeur. Les coiffeurs ayant un tel impact environnemental, en choisir un aux références irréprochables est essentiel à une routine écologique. J’ai choisi Buller & Rice, dont les salons sont conçus avec les matériaux de construction éco-énergétiques les plus récents, utilisent uniquement des produits écologiques et proposent un bar à recharges aux clients. J’ai opté pour un carré, le plus court de ma vie. C’est libérateur de bien des manières et ça a rendu ma quête d’astuces écologiques bien plus simple.

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