Souvent, après avoir fait l'amour, ma copine et moi nous câlinons dans le lit. Mais parfois, alors que je pose ma tête sur son épaule et que j'enroule mon bras sur sa poitrine, notre câlin post-coïtal est perturbé par une nouvelle vague de plaisir qui secoue tout le corps de Meredith. Cela ne se produit pas toujours, mais lorsque c'est le cas, ces "mini-orgasmes" surviennent quelques minutes après la fin du feu d'artifice. Parfois, ils surviennent lorsque Meredith se souvient d'un moment particulièrement torride. Mais parfois, ils se produisent sans aucune raison.
Même si j'aimerais croire que j'ai des super-pouvoirs sexuels magiques qui créent ces secousses orgasmiques, beaucoup d'autres personnes en font l'expérience. Selon certaines études, environ 15 % des femmes ont des orgasmes multiples, dont certains ressemblent à un gros orgasme suivi de petites répliques. Mais qu'en est-il réellement ? Selon Holly Richmond, psychologue somatique et sexothérapeute certifiée, ce que certaines personnes appellent "aftershocks" sont des contractions musculaires involontaires qui se produisent après un orgasme - tout comme l'orgasme lui-même est une contraction involontaire des muscles du plancher pelvien. Les contractions musculaires proviennent des jambes du clitoris (saviez-vous que le clitoris ressemble à un bréchet de dinde ?), c'est donc pour cela qu'ils sont tellement agréables - et c'est à peu près tout ce que la science nous apprend sur la question.
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"Ce que les études ont cherché à comprendre au sujet de ces mini-orgasmes, c'est : Est-ce que ça fait partie de la conclusion de l'orgasme ? Est-ce que c'est la fin de l'orgasme ? Ou, constituent-elles elles-mêmes une forme d'orgasme multiple ?" précise le Dr Richmond.
Aucune étude n'a apporté de réponse concluante à ces questions, mais le Dr Richmond est d'avis que cela n'a pas vraiment d'importance. Que vous considériez ces vagues de plaisir bonus comme la fin d'un orgasme super long ou comme une forme d'orgasme multiple, cela ne change rien au final. Car peu importe ce que c'est, ça fait (probablement) du bien.
Le Dr Richmond recommande de se concentrer sur ce que procurent ces sensations, plutôt que sur ce qu’elles sont. "J'adore la recherche et j'adore les données, mais l'inconvénient, c'est que les gens peuvent vite se prendre la tête", dit-elle. Les femmes, en particulier, ont tendance à trop se concentrer sur ce qui se passe pendant le sexe - ou si elles le font "bien" - plutôt que sur ce qu'elles ressentent. "Je dis tout le temps à mes clientes de sortir de leur tête et d'entrer dans leur corps", dit le Dr Richmond.
"Trop penser à ce qui se passe exactement nous empêche de rester dans notre corps".
Morale de l'histoire : peu importe ce que sont ces "mini-orgasmes" après l'orgasme, du moment qu'ils vous procurent du plaisir.
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