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Grâce au Brexit, le Royaume-Uni est en train de devenir la nation de la double-citoyenneté. En 2017, le nombre de demande de passeports d’un autre pays européen en 2017 a doublé par rapport à l’année précédente, avec plus de 14,911 demandes vs. 6555 en 2016 (source : Eurostat). Avec toujours pas mal d’incertitudes sur les conséquences du Brexit, pas étonnant que chacun se mette à étudier son arbre généalogique et faire la queue pour obtenir un second passeport.
L’Allemagne serait le pays le plus populaire de toute l’Union, avec presque un demi million de britanniques à faire leur demande auprès de leur ambassade, suivi de la France, des Pays-Bas et de la Belgique. Même chose : avoir un grand-parent né en Irlande s’est avéré très utile pour tout Britannique qui s'opposent au Brexit. Le mois dernier à Londres, la division des passeports de l’ambassade irlandaise a déclaré être “dépassé et sous pression”, suite au nombre croissant de demandes post-Brexit.
Si certains pays de l’UE rendent la tâche relativement facile, dans d’autres pays d’Europe, la procédure peut être très complexe. On pense par exemple à l’Autriche, où il est seulement possible d’acquérir la nationalité par alliance après 5 ans de mariage avec un citoyen autrichien.
On est donc parti interroger cinq femmes britanniques sur leur motivation et la démarche qui leur aura permis d'obtenir la double-citoyenneté, et donc conserver leurs droits européens.
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